VOS IDEES, VOS GOÛTS MUSICAUX, HELP ME !!!

Comme je constate les nombreuses réponses écrites à la suite des sujets sur la musique, je vous demande ICI, de me donner quelques idées, de me dire vos goûts musicaux, de m' indiquer également quels seraient les sujets que vous souhaiteriez voir sur ce Forum ?
La MUSIQUE est VASTE !!!
Les MUSICIENS sont nombreux, certains sont bons, d' autres sont excellents !!!
Mes préférences ne sont pas nécessairement les votres !
Mais je suis prêt à faire des recherches et parler de n' importe quel sujet en rapport avec la MUSIQUE !!!
PLEASE, help me !!!

Messages : 650 Date d'inscription : 14/11/2007 Age : 34 Localisation : tunis

il y a des rapeurs et des chanteurs musulmans excellents
le groupe nativ deen
sami yusuf
...

Sami Yusuf (سامي يوسف), est un auteur-compositeur-interprète britannique d'origine azérie. Son premier album, Al-Mu'allim, est sorti en juillet 2003 et a remporté un succès énorme. Son deuxième album, My Ummah, est sorti en 2005, en version musicale, et en version instrumentale. La musique de Yusuf comporte principalement des chansons en rapport avec l'islam et le fait d'être musulman dans le monde d'aujourd'hui. Il parle également des problèmes sociaux et humanitaires dans ses musiques. À présent, il devient une figure populaire du monde musulman. Il a également fait plusieurs vidéos de ses chansons, disponibles sur son site web.

Néanmoins, il a aussi suscité une controverse due à la nature de ses spectacles, dont les critiques conservatrices considèrent comme plus proche des concerts de pop occidentaux que des valeurs spirituelles musulmanes qu'il prétend embrasser. Il a édité un message de réfutation en réponse sur son site web.

Son statut international s'est largement conforté avec la participation du trio Outlandish sur la piste "Try Not to Cry" , et sa collaboration avec AR Rahman' et Ustadh Mehboob.

Sami Yusuf est né en juillet 1980 en Angleterre. Il est né d'une famille musicale d'origine azérie.

Sami a appris à jouer plusieurs instruments dès son plus jeune âge, et a bientôt montré un intérêt pour le chant et la composition. A 18 ans, il obtient une bourse pour aller étudier la composition à la Royal Academy of Music in London, une des plus prestigieuses institutions musicales au monde.

Sami compose depuis très jeune et sa voix est complétée par sa connaissance des notes et des harmonies. Il a également une bonne compréhension de la théorie musicale et des modes du Moyen-Orient (ou Makams). Il est aussi musulman pratiquant, et voit la musique comme l'expression du message musulman, et l'encouragement de la jeunesse à être fier de sa religion et de son identité. Cependant, il se défend de promouvoir l'islam : « [Je fais de la musique], non pas pour prêcher, (…) je ne me vois pas comme un missionnaire, cela revient à Allah. Nous n'avons pas cette idée chrétienne de travail missionnaire ».

Sami Yusuf a été, aux États-Unis, en Azerbaïdjan, en Arabie saoudite, en Jordanie, en Syrie, en Turquie, en Malaisie, en Égypte, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Australie, au Koweït, au Maroc, en Algérie,en Belgique, en Bosnie-Hérzegovine et quelques autre pays. Il a sorti 5 clips musicaux, le sixième n'est pas encore à la télévision, mais il a été diffusé à Trafalgar Square (à Londres).

Messages : 650 Date d'inscription : 14/11/2007 Age : 34 Localisation : tunis

quelques recherches sur la musique méghrébine, afircaine:

ganawa diffusion (alg)
amazigh kateb (alg)
H-kayen (mar)
lionel loueke
femi kutti
tiana
VOS IDEES, VOS GOÛTS MUSICAUX, HELP ME !!! 90430

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LIONEL LOUEKE :

Lionel Loueke est né en Afrique de l'ouest au Bénin.

Il s'installe en Cote d'ivoire en 1990 pour étudier au National Institute of Art.
Puis il reçoit une bourse pour étudier à Paris en France à l'American School of Modern Music de 1994 à 1998.

En 1999, Lionel Loueke reçoit une bourse pour étudier à Berklee College of Music aux états unis à Boston, il termine et reçoit le diplome un an après en 2000.

Lionel Loueke passe l'audition pour la Thelonious Monk Institute of Jazz à l'Université de Californie en 2001 et est selectioné par un jury comprenant Herbie Hancock, Terence Blanchard et Wayne Shorter.

Il restera 2 ans à la Thelonious Monk Institute.

En 2002, pendant qu'il est toujours à la Thelonious Monk Institute, il commence à jouer avec le trompettiste, Terence Blanchard.

Il enregistre 2 albums avec lui sur le label Blue Note.

Discographie :
COMME LEADER

In A Trance, Independent release (2005)

Virgin Forest , ObliqSound (2007)

Karibu, Blue Note Records (2008)

FEMI KUTI :

Femi Kuti, né le 16 juin 1962, est le fils de Fela Anikulapo-Kuti, le créateur de l'afrobeat, un cocktail explosif de jazz, de funk et de musique africaine traditionnelle.

Biographie :

Il est né à Londres, mais a passé son enfance à Lagos au Nigeria.

Fela Kuti a dénoncé la corruption, la dictature et l'emprise des multinationales en Afrique à travers ses chansons.

Comme son père, Femi utilise sa musique pour diffuser ce même message avec son groupe "The Positive Force" et pour mobiliser les Africains autour de l'idée d'une Afrique unie.

Après un précédent et brûlant Fight to Win (2001), Africa Shrine apparaît comme un vibrant témoignage enregistré à Lagos en mars 2004 dans le club mythique où Fémi Kuti a élu résidence chaque dimanche.

Durant près de soixante-dix minutes a été captée l'ambiance électrique d'une soirée (quasi-ordinaire) comme seul le Shrine peut procurer.

Accompagné d'une vingtaine de musiciens et danseuses, le maître de cérémonie se transforme alors en véritable bête de scène, offrant souvent à son public des prestations d'une durée de près de cinq heures non-stop, allant jusqu'à l'épuisement !

Quand il joue ainsi sa musique jusqu'à l'extrême, l'artiste semble être animé par une énergie bienveillante et captivante.

Pour cet album, filmé par Raphaël Frydman et enregistré par Sodi, Femi Kuti a soigneusement sélectionné quelques-unes des plus belles pièces afro-beat de son répertoire, avouant lui-même qu'un tel projet live est celui qui lui tient le plus à cœur, reflétant ainsi parfaitement sa réalité.

À savoir celle du Shrine de Lagos, et surtout celle du peuple nigérian.

On y découvre des morceaux n'ayant pour ainsi dire jamais quitté le berceau du Shrine et qui après trois années de labeur sont enfin dévoilés.

Outre le classique '97 et la reprise de Water no get Enemy de Fela Kuti, des titres comme Dem bobo, I wanna be Free, 1, 2, 3, 4, Can't buy me, Shotan, ... dévoilent un subtil équilibre entre révolte et sensualité, deux éléments indispensables puisque fondateurs de la généreuse musique de son auteur-compositeur.

Discographie :

Femi Kuti and the Positive Force
Wonder wonder (1994)

Shoki Shoki (1998)

Fight To Win (2001)

Africa Shrine (un album live enregistré à Lagos)

Live at the Shrine (CD + DVD)

Day by day (2008)

Messages : 650 Date d'inscription : 14/11/2007 Age : 34 Localisation : tunis

merthi diego

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Amazigh Kateb, arrivé en France en 1988, est la figure principale du groupe grenoblois Gnawa Diffusion (groupe né en 1992) et fils du célèbre écrivain Kateb Yacine, fondateur de la littérature algérienne moderne (Nedjma, Le cercle des représailles…).

La musique Gnawa ( mot qui vient de « Guinéen ») est une musique noire africaine qui a été exportée vers le Maghreb (essentiellement vers l’Algérie et le Maroc) où elle a été malaxée avec les rythmes locaux.

Amazigh revendique d’ailleurs l’africanité de l’Algérie.

Amazigh Kateb en quelques dates…

1972 • Naissance à Alger. Son père, Kateb Yacine, est l’écrivain- patrimoine national de l’Algérie indépendante.

1989 • Mort de Kateb Yacine.

1992 • Naissance de Gnawa Diffusion.
Les membres du groupe sont tous grenoblois, issus d’horizons divers, à l’image de leur musique qui mélange du gnawi (la musique des esclaves venant d’Afrique noire installés au Maghreb), du rap, du raga…

1993 • “Premier album”, Légitime différence.

1997 • Deuxième album, “Algeria”.
Le public et la critique sont au rendez-vous. Gnawa Diffusion commence alors une série de concerts en France. Titre phare : “Ombre-elle”

1999 • Troisième album, “Bab El Oued-Kingston”. Toujours inspiré par le métissage, cet album marque aussi un retour aux racines.

2002 • “Live Dz”, enregistré lors d’une tournée en Algérie.
Dz, pour l’abréviation de Djazair, et de système D.

2003 • Cinquième album, “Souk system”.

Amazigh Kateb, chanteur de Gnawa Diffusion, nous invite avec “Souk system”, cinquième album, à voir, sentir et entendre le monde avec le regard de ses frères de sang, les gueux.

Un univers chaloupé, bigarré...

Et en colère !

Amazigh est un type énervé.

Physique sec et sourire d’allumeur, il a tout du jeune boxeur (1,70 m à tout casser, 65 kg) prêt à la bataille décisive.
“J’adore être dans la gueule du loup.
J’adore l’adversité.
Jamais je ne me sens aussi bien et aussi vivant que quand j’ai mon ennemi en face de moi qui essaye de me bouffer” dit-il un peu crânement.

Un trait de caractère “typiquement Algérien” qui consiste à mettre le doigt là où ça fait mal, d’après lui.
Et on le croit volontiers en écoutant les textes de son dernier album, “Souk system”.

“Cet album parle de ce qui nous arrive depuis le 11 septembre, de tout ce chaos.
De toute cette injustice qui nous pousse à l’impuissance…
Et certains au terrorisme !”.
Le résultat, du coup, saute souvent à la gueule.

Ce Souk est une invitation (à peine polie) à la bagarre.
Tout en musique.

Sur le terrain de la rage des peuples laissés pour compte de la démocratie, des victimes du fric qui coule à flot à un jet de pierre de la misère.

Son “Souk system” parle d’Intifada, de l’Irak sous embargo, de la répression en Algérie.

Bref d’endroits minés où la justice et le droit ne valent rien face au business et aux passe-droits…
Un monde qui lui “donne envie de prendre les armes... Franchement… ” dit-il sans sourciller.

Quitte à s’embarquer parfois sur des terrains glissants.

Ambiance :

“L’épuration ethnique tu la pratiques, Charlatan.
Charla-t-en fais pas pour nous, on va faire des enfants ?
Fabricant de guerre, de kamikazes et de colons.
Qu’est-ce que le TPI attend ?
Charlatan, attends un peu que j’te parle.
Charlatan, recule tes chars et va-t-en !”, pour ne prendre qu’un extrait de “Charla-Town”.

Si ces textes sont souvent trempés à l’acide, les rythmes sont par contre plus colorés.
Les rythmes châabi, gnawi, ragga et une foultitude d’autres univers se croisent et souvent se mêlent pour donner un album qui donne la bougeotte.
Histoire de continuer à danser tout de même, avant de prendre les armes !

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